L’arrestation des journalistes d’Algérie part, Beur-tv et algerie direct, semble être une affaire où les plaignants sont à la fois juges et parties.
La présomption d’innocence est bafouée par le scandaleux lynchage médiatique des mis en cause. Et le secret de l'instruction est éventé par un déballage qui substitue certaines rédactions médiatiques aux cabinets des procureures et des juges. Les procédés mis en œuvre accréditent plus l’idée d’un règlement de compte que celle d’une sereine recherche de vérité.
Deux impératifs apparaissent devant de telles dérives :
Sans ces mesures urgentes, toute personne attachée à la justice ne peut que condamner l’arbitraire des procédures en cours et en dénoncer l’illégalité. Si nul ne peut être au-dessus de la loi, celle-ci ne peut être au service de personne en particulier. Or, trop d’indices suggèrent une sourde stratégie d’implication de secteurs de l‘appareil judiciaire dans ce qui prend les allures d’une vendetta.
Tout en d’énonçant, avec la plus grande fermeté, l’excitation des "gueulards", nous lançons un appel à la remise en liberté des prévenus et à l’intervention d’autorités au fait des dossiers et dont la parole correspondrait à un engagement politique de garantie de la sérénité et de la régularité de l’instruction.
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