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Chassez le nihilisme bennabiste par l’égout, il reviendra par la cuvette des toilettes. La longue tirade de Sofiane Djillali, reproduite, in extenso, ci-après, est mémorable. Elle s’ajoute aux périodique saillies de l’autre champion du genre, Nourdine Boukrouh. Les deux ont personnages politiques ont eu les mêmes starting-blocks politiques.
l’autre volet de votre question, qui est tout aussi important : pourquoi ces gens-là qui souvent sont originaires de milieux très modestes, au départ, qui étaient très pauvres et qui viennent de régions très éloignées et qui du coup, aujourd’hui, se transforment ainsi. Et, ça, il faudrait expliquer qu’est-ce que c’est la culture algérienne. Qu’est-ce que c’est le fond de cette culture. Parce que, à l’évidence, le régime algérien n’est pas venu de Mars. Il est venu des entrailles de notre société. Et tant qu’on ne pose pas ce diagnostic, tant qu’on an pas le courage de dire que les éléments fondamentaux de notre culture poussent les Algériens à l’hypocrisie, au mensonge, à la transgression, au manque de respect, à tout cela ; on ne pourra pas avancer.
Il viendra le jour où il faudra qu’on dénude les fondements de cette culture-là. De cette culture “traditionnelle” qui malheureusement produit l’homme que vous voyez aujourd’hui, qui est aux commandes dans le pays et se permet tous les excès
Le peuple, pardon, “le ghachi” lesté par la culture traditionnelle subit des gouvernants portés par la même culture. Mais quelle est la culture de M. Djillai ? Une culture élitiste, bigote et foncièrement anti-“transgression” ?
Cette charge, d’une rare violence, contre la société algérienne ne s’explique que par le degré d’ignorance que son auteur a de la société algérienne. Ce citadin de vieille souche amalgame tous “ces gens-là qui viennent de régions très éloignées” dont la culture dégénérée ne peut fonder la “révolution pacifique” qu’il appelle de ses vœux pour changer ce peuple, ce pouvoir et cette société !! Mais quelle est cette révolution ? Faut-il en chercher les constituants sur Mars ?
Je ne m’étalerais pas sur cette éructation d’ignorance et de bêtise. Mais j’ai un conseil pour M Sofiane Djillali : il devrait profiter de sa proximité actuelle avec Mme Assoul et M. Dabbouz pour faire son éducation sur cette lointaine Algérie qu’il ne connait pas. Peut-être apprendra-t-il, enfin, qu’au cœur des terroirs Chawi, M’Zabi,… les valeurs tétées au lait de nos mères ne sont, ni l’hypocrisie, ni le mensonge, ni la duplicité… mais ce sont des valeurs de résistance, d’honneur, de sincérité et de courage. Mais cela, les adeptes de Bennabi ne voudront jamais le voir…
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