Fichier 1Mezghena nest pas un site dinformation

Attar : finie l’indexation des prix du gaz de ceux du …

Publié le

La méfiance est de mise quand Abdelmadjid Attar intervient. Le monsieur, dont le propos est brouillé à dessin surf entre offre de service et sous-traitance de positions honteuses.Il ne rechigne à aucun contre sens, aucune mystification.

Intervenant sur les ondes de la Chaine III, il plaide pour que la Sonatrach se substitue à la Sonelgaz dans le dossier « énergies renouvelables », il se fait le défenseur de la cessation de l’indexation du prix du gaz sur ceux du pétrole et remet au gout du jour « l’évidence » de l’exploitation des gaz de schistes. Le personnage ne déroge pas à ses habitudes. Dans cette constance, il faut voir de grosses motivations alimentaires.

M Attar sur un ton docte livre à l’opinion algérienne un argumentaire au service des attentes états-uniennes. Ainsi l’ensemble des éléments de la politique nationale de l’énergie doivent être concentrés entre les mains de M Ould Kaddour. Sonatrach aurait les moyens humains, logistiques et financiers, alors que Sonelgaz serait empêtrée dans la gestion des réseaux de distribution. L’Algérie devrait aller rapidement à la désindexation des pris du gaz et emboiter le pas à l’Argentine qui a entamé l’exploitation de ses gaz non conventionnels !!

L’indexation des prix du gaz sur ceux du pétrole a été l’élément clef de la stratégie algérienne de valorisation de ses hydrocarbures. Attar le présente aujourd’hui comme un non-sens. Voilà une bien belle tentative de masquer une défaite majeure de la régence. En clair, cela signifie que les contrats à long terme qui lient l’Algérie à ses clients ne comporteront plus cette close, mais relèveront de la fluctuation des prix. Ces contrats ne comporteront des obligations que pour le pays fournisseur qui devra satisfaire la demande de l’acquéreur au prix du marché !!

Évasif sur l’État des marchés mondiaux, sur les facteurs qui impactent l’offre et la demande, sur les facteurs géopolitiques, il se fait plus précis sur l’ignorance qui fait craindre aux gens l’exploitation des gaz de schistes. Fort de sa propre ignorance, il ressert la quasi coloniale perception du Sahara en terra nullius dépourvues de vie et d’importance. Attar aurait été le premier à s’opposer aux gaz de schistes qu’il s’agissait de les exploiter dans la Métidja, mais au Sahara ?!!

Cette façon de fausser les débats est consciente et calculée. M Attar qui revient accidentellement au cœur du métier auquel il a appartenu : renouvellement des réserves, amélioration des techniques d’exploitation ; augmentation des taux de récupération, extension de l’effort d’exploration [sur ce qui reste du domaine minier dit-il !! soit plus de 70% de celui-ci !], Attar agit en porte-parole de la cinquième colonne. Il sait très bien que toutes les questions qu’il aborde sont des questions de souveraineté. Qu’aucune entité économique n’est fondée à les trancher. Elles relèvent toutes de la stratégie énergétique nationale qui tient de la compétence du Conseil National de l’Énergie. Cadre dont la mise sous le boisseau ouvre la voie à l’action des lobbies et des affidés.

Du même auteur

Dans la même catégorie